Top 6 des solutions pour développer la culture du risque

Une culture du risque efficace, c’est l’une des clés pour réduire l’exposition aux risques, qu’ils soient naturels ou technologiques, et les conséquences potentielles de ces derniers. Pour cela, il existe plusieurs solutions et actions à mener. Voici les plus intéressantes.

Au sommaire

Sensibiliser les enfants aux risques de la vie courante

Les accidents de la vie courante font, chaque année, 20 000 morts. Dont une part importante d’enfants. La culture du risque commence donc dès le plus jeune âge, et avec ces événements qui pourraient être anodins mais ne le sont malheureusement pas toujours.
Cela passe par plusieurs leviers à actionner :
– Le renforcement du rôle de l’école, avec une sensibilisation par l’apprentissage et/ou par le jeu ;
– L’adoption d’une attitude exemplaire par les parents, en n’oubliant jamais que les enfants sont de véritables « éponges », répétant les gestes de leurs aînés ;
– La pratique en famille de jeux éducatifs, qui permettent d’apprendre à reconnaître et à éviter le danger.

Réaliser des exercices de sécurité

Le Code du travail rend obligatoire la réalisation de certains exercices de sécurité. En milieu professionnel, vous pouvez organiser un test d’évacuation des bâtiments, afin de mesurer le temps nécessaire pour mettre l’ensemble des collaborateurs à l’abri et distiller, si besoin, des conseils pour réduire celui-ci. N’oubliez pas de débriefer le contenu de l’exercice et l’attitude de chacun.
En amont, veillez à une formation efficace des collaborateurs : ils doivent connaître la composition de l’équipe chargée de l’évacuation, le rôle de chacun, la conduite à tenir et les emplacements à atteindre. Si besoin, rappelez-leur la classification des sites à risque et les caractéristiques de ces derniers.

Consulter un historique des catastrophes

Lorsque l’on vit ou travaille dans une zone précise, il est important d’être capable de prendre connaissance des catastrophes naturelles ou technologiques passées. Pour cela, il existe plusieurs sources pour se renseigner et parfaire sa culture du risque local :
– La presse (PQR, grands titres nationaux…) ;
– Le site du CCR, qui permet de consulter l’ensemble des arrêtés de catastrophe naturelle pris pour une zone donnée ;
– Le site géorisques.gouv.fr, une base de données consultable ville par ville, adresse par adresse ;
– Les services de la commune, qui doivent vous remettre différents documents quant aux risques présents sur votre terrain, et peuvent vous donner accès aux archives municipales…
Vous envisagez d’acheter ? La présence de risques naturels ou technologiques fait partie des éléments à vérifier avant même de formuler une offre à un vendeur. Ne passez pas à côté… et consultez, aussi, les différents éléments présents dans l’espace public afin de faire vivre la mémoire des risques.

Connaître les techniques de mitigation et les ouvrages de protection

Il existe différentes techniques pour atténuer les conséquences des catastrophes naturelles et/ou technologiques, regroupées sous le terme de mitigation. D’autres permettent de protéger les ouvrages et les bâtiments. Elles regroupent, entre autres, les équipements de filtration d’air, les digues, les constructions parasismiques… Lorsque l’on habite dans une zone concernée par les risques, et donc que l’on doit vivre avec ces derniers, il est indispensable de se renseigner sur ce qu’il est possible de mettre en place, à son échelle, à ce sujet !
Les communes peuvent vous aider à mettre en place le bon outil de mitigation ou de protection, certains étant intégrés à un plan de prévention local. N’hésitez pas à vous renseigner en mairie pour en savoir plus !

Adhérer à une association

La mise en commun des savoirs permet d’améliorer, collectivement, la culture du risque. En France, il existe plusieurs structures dédiées aux risques naturels et technologiques, dont, bien sûr, l’AFPCNT. Elles permettent de participer à différents événements liés à la gestion et à la prévention des catastrophes, tout au long de l’année, et sous différents formats, en présentiel comme en virtuel. Et, lors de la survenue d’un événement majeur, qu’il soit naturel ou technologique, de mobiliser un réseau – national ou international – pour limiter les désagréments pour les habitants et retrouver au plus vite une vie « normale ».

Contribuer à la culture du risque en organisant un événement

L’organisation d’un événement (exposition, conférence…) peut être très efficace pour sensibiliser aux risques différents publics. Pour que sa portée soit la plus large possible, certaines bonnes pratiques sont à appliquer. Ainsi :
– Appuyez-vous sur le réseau des intervenants ;
– Communiquez sur l’événement grâce à une campagne d’emailing ;
– Prenez la parole sur les réseaux sociaux ;
– Distribuez des affiches et des prospectifs pour inciter les passants à venir à votre événement…


Selon une étude réalisée par l’Ifop, près de 50 % des personnes interrogées se sentent suffisamment informées quant aux risques majeurs auxquels elles peuvent être confrontées. Et environ la moitié ne prennent aucune mesure pour se protéger des risques éventuels. Il y a donc encore beaucoup à faire pour améliorer, en France, la culture du risque !

50%

RESTONS EN CONTACT !