La sécheresse
La sécheresse est un épisode de déficit en eau, d’une durée plus ou moins longue. Elle affecte… tout : les sols, la faune, la flore, les activités humaines… Et elle peut avoir plusieurs causes, d’un déficit de précipitations à une surexploitation des ressources, en passant par le changement climatique.
Aujourd’hui, la France n’est plus épargnée par le risque de sécheresse. En effet, les scientifiques estiment que le pays va voir son climat changer dans les prochaines décennies, impliquant potentiellement des conséquences graves en termes d’approvisionnement en eau des populations et de risque de feux de forêts.
Les risques littoraux
Contrairement à ce que l’on pourrait penser de prime abord, la France n’est pas épargnée par le risque littoral. La submersion marine durant les tempêtes concerne ainsi, notamment, la côte atlantique, où le niveau de la mer peut augmenter de plusieurs mètres.
Là encore, le changement climatique pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour le territoire, au-delà des épisodes climatiques ponctuels. En effet, l’élévation générale du niveau des mers ne peut être sans impact sur un territoire comme la France, qui compte quelque 20 000 km de côtes. Lesquelles concentrent d’importants bassins de population.
En France, 5 millions d’habitants et 850 000 emplois sont directement exposés au risque de submersion marine.
Les mouvements de terrain
Le risque mouvement de terrain est un risque d’origine naturelle et/ou anthropique, caractérisé par le déplacement des sols et sous-sol : potentiellement, ce sont quelques millions de mètres cubes qui subissent un changement de position. Ces mouvements de terrain peuvent être :
– Lents et continus ;
– Rapides et discontinus ;
– Générés par l’érosion littorale.
En France, les particuliers sont informés des risques de mouvements de terrain par les communes. Celles-ci doivent en effet remettre aux nouveaux arrivants un document synthétisant l’ensemble des risques auxquels ils font face, dont celui de mouvement de terrain.
La canicule
Une canicule se définit par de très fortes chaleurs le jour et la nuit, et ce pendant au moins trois jours consécutifs. Pour que l’on considère une période « chaude » comme une période de canicule, il faut que la température dépasse les 30 °C le jour, et les 20 °C la nuit – pour les valeurs à Paris.
Là encore, l’impact du changement climatique en France est notable : certains scientifiques estiment que les niveaux de chaleur du désert saoudien pourraient, à certaines dates, être atteints lors des canicules des prochaines décennies. Ainsi, dans de nombreuses villes, et pas seulement dans le sud du pays, les températures pourraient dépasser fréquemment les 40 °C, voire atteindre les 50 °C d’ici 2050 !
Les feux de forêt
S’ils peuvent être d’origine criminelle, les feux de forêt sont avant tout liés aux épisodes de sécheresse. Ils sont marqués par un feu qui couvre une surface minimale de 0,5 hectare d’un seul tenant, avec au moins une partie des étages arbustifs et/ou arborés détruite.
Les inondations
En France, les inondations sont notamment liées aux épisodes pluvieux exceptionnels, lesquels peuvent faire déborder les cours d’eau ou saturer, rapidement, les égouts des villes. Si elles peuvent faire des victimes, notamment chez les personnes fragiles et/ou imprudentes, elles ont surtout des conséquences terribles sur les infrastructures (maisons, immeubles, équipements publics…). Après une inondation de grande ampleur, plusieurs semaines sont ainsi nécessaires pour retrouver une vie normale.
Les tempêtes
Le risque de tempête est loin d’épargner la France. En effet, deux types d’événements de ce type peuvent atteindre le territoire :
– Les tempêtes « océaniques », qui touchent principalement les régions de l’ouest, entre les Pays de la Loire et la Normandie, voire le Poitou-Charentes, l’Île-de-France, le Nord et. l’Alsace.
– Les tempêtes « méditerranéennes », qui touchent le Sud-Est et le Massif central, voire les Midi-Pyrénées et Auvergne-Rhône-Alpes.
Les séismes
La France métropolitaine n’est que peu concernée par le risque sismique : elle se trouve en effet dans une zone de sismicité « faible à modérée », avec une magnitude maximale de cinq. Attention cependant, les territoires d’outre-mer sont, eux, beaucoup plus exposés : la Guadeloupe et la Martinique, notamment, sont placées en zones « fortes », en raison de leur proximité géographique avec la zone de contact entre les plaques Caraïbes et Amérique.
Selon le Réseau sismologique et géodésique français (Résif), environ 4 000 séismes secouent, tous les ans, la France, dont une trentaine qui peuvent être perçus par l’homme sans instrument de mesure.
Les avalanches
Les avalanches sont souvent le résultat d’un concours de circonstances (histoire météorologique, qualité de la neige, forme du relief, intervention extérieur…) provoquant une instabilité ou un manque de stabilité du manteau neigeux, lequel se décroche pour dévaler la montagne. En France, plusieurs territoires sont concernés par ce risque : les Alpes, les Pyrénées ou encore, dans une moindre mesure, les Vosges et le massif central.