Tempêtes : quelles sont les régions les plus touchées en France métropolitaine ?

La France métropolitaine n’est pas épargnée, loin de là, par le risque de tempêtes. Mais quelles sont les régions les plus menacées ? À quel rythme se produisent ces événements ? Quels sont les tempêtes récentes les plus marquantes ? Faisons le point !

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Deux types de tempêtes en France métropolitaine

Plusieurs tempêtes touchent chaque année la France, même si elles ne sont pas toutes destructrices. En effet, leurs conséquences sur les biens et les personnes dépendent de nombreux paramètres, comme la trajectoire, la dimension, la vitesse de déplacement, le stade de développement… Il existe, ainsi, deux types de tempêtes qui peuvent passer sur la France :
– Les tempêtes « océaniques ». Elles touchent principalement les régions de l’ouest, entre les Pays de la Loire et la Normandie (le sud-ouest est moins menacé, en particulier à l’intérieur des terres). Cependant, elles peuvent aussi s’étendre, tout en perdant petit à petit de la force, en direction du Poitou-Charentes, de l’Île-de-France, du Nord et de l’Alsace.
– Les tempêtes « méditerranéennes ». Elles touchent principalement le Sud-Est et le Massif central. D’autres régions, à degré moindre, sont aussi menacées, comme la région Midi-Pyrénées et Auvergne-Rhône-Alpes. Elles sont différentes des tempêtes océaniques parce qu’elles sont souvent plus durables. Il n’est pas rare que leurs dégâts soient au moins aussi importants.


Selon les données de Météo France, le 26 décembre 1999, 55% du territoire a été touché par des vents supérieurs à 100 km/h lors du passage de la tempête Lothar. C’est plus, par exemple, que pendant la tempête Xynthia (février 2010) et Viviane (février 1990). Rappelons que Lothar avait été suivie par la tempête Martin, génératrice de vents plus forts encore (mais légèrement moins étendue sur le territoire), les 27 et 28 décembre 1999.

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Des événements avant tout automnaux et hivernaux

En France, 80 % des tempêtes se produisent pendant l’automne et l’hiver, avec une fréquence plus grande (56% des événements) pendant la saison froide (décembre, janvier, février). Elles sont rares en été, et lorsqu’elles se produisent, elles sont liées à des phénomènes orageux.
Attention, en hiver, les tempêtes ne viennent pas toujours seules : il arrive que des séries de trois à cinq tempêtes se succèdent en quelques jours. C’est par exemple ce qu’il s’est produit en France de décembre 1989 à février 1990.

Lothar, Martin, Klaus et Xynthia : des événements graves récents

La France a récemment connu des tempêtes aux conséquences importantes. Citons notamment :
– Les tempêtes Lothar et Martin (fin décembre 1999). Elles ont traversé la France d’ouest en est, et fait un peu plus de 90 victimes ;
– La tempête Klaus, en Espagne et dans le sud-ouest de la France (23-25 janvier 2009). Bilan ? 51 victimes en Espagne, 12 en France ;
– La tempête Xynthia (26 février – 1er mars 2010). Cet événement a concerné toute l’Europe et fait 53 victimes et près de 3 milliards d’euros de dégâts.

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