Pourquoi adapter les territoires aux catastrophes naturelles ?

Avec le changement climatique, les catastrophes naturelles sont de plus en plus nombreuses, et ce, partout dans le monde. Or, s’il est incontournable de lutter contre les causes de ce phénomène dû à l’activité humaine et à son impact sur l’environnement, l’adaptation des territoires à ces phénomènes dangereux doit devenir un souci de tous les instants pour les gouvernements. Explications.

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Un besoin de plus en plus important

Si l’impact des catastrophes naturelles provoque souvent une émotion à l’échelle mondiale, ce sont bien les collectivités locales qui subissent les conséquences les plus graves. Les pertes humaines, les dégâts matériels et les coûts économiques associés à ces événements sont en effet considérables. C’est le cas, par exemple, des inondations dont sont régulièrement victimes certaines régions côtières, dont les répercussions sur les habitants, les entreprises et l’infrastructure peuvent être dévastatrices.
Or, le risque de catastrophe naturelle est désormais exacerbé par le changement climatique. L’élévation du niveau de la mer, l’augmentation des températures et l’intensification des phénomènes météorologiques extrêmes contribuent à multiplier les événements majeurs, qui rendent, au passage, les collectivités locales toujours plus vulnérables.


Selon l’ONU, 9 catastrophes sur 10 actuelles sont liées au réchauffement climatique. Et leur nombre est appelé à continuer d’augmenter dans les années avenir.

90%

L’optimisation de la planification urbaine

La création de plan locaux d’urbanisme plus responsables et réalistes fait partie des clés de l’adaptation des territoires aux catastrophes naturelles. Les villes doivent ainsi être, dès leur conception et leur organisation, résilientes, en tenant compte des risques.
Ce qui implique :
– de localiser les infrastructures essentielles en dehors des zones inondables ;
– de renforcer les bâtiments contre les tremblements de terre et les tempêtes ;
– d’adopter des règles strictes en matière de construction ;
– de multiplier les contrôles des nouvelles constructions.

La gestion des ressources naturelles

Pour des territoires plus résilients, la gestion des ressources naturelles est également importante. Sur des zones très différentes, les forêts, les zones humides et les barrières de corail font en effet office de protections naturelles contre les phénomènes les plus violents. Ces écosystèmes doivent ainsi être préservés d’une part, et restaurés d’autre part lorsque l’activité humaine les a endommagés.
Les territoires doivent aussi améliorer leur gestion des ressources en eau. En effet, les systèmes de drainage et les réservoirs, peuvent contribuer à réduire les risques d’inondations.

La préparation aux catastrophes

Au-delà de la sensibilisation des habitants, enfin, la préparation aux catastrophes ne doit pas être négligée par les collectivités locales. Elles doivent en effet disposer de plans d’urgence solides, de systèmes d’alerte efficaces et de fournitures d’urgence, afin d’être en mesure de faire face à toute éventualité. Elles doivent par ailleurs veiller à une bonne coordination entre la préfecture locale, les organisations non gouvernementales et le secteur privé, pour apporter une réponse efficace en cas de catastrophe.

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