L’Europe
Si l’on associe souvent l’’Europe à une certaine stabilité géologique, elle n’est pas pour autant totalement à l’abri des risques naturels. Les régions méditerranéennes, telles que l’Italie et la Grèce, sont en effet soumises aux tremblements de terre. De fait, leurs conséquences peuvent être terribles, puisque ces secousses sismiques peuvent endommager des bâtiments historiques (et donc, menacer le patrimoine culturel), en plus, bien sûr, de mettre en danger la vie des habitants.
Par ailleurs, les inondations font partie des risques récurrents sur le Vieux Continent, et en particulier le long des grands fleuves – citons, par exemple, le Danube. Lors des épisodes de fortes pluies, il n’est pas rare de voir des inondations fluviales submerger des villes et causer d’importantes pertes économiques. En France, ce risque concerne près d’une commune sur deux.
En outre, les avalanches et les glissements de terrain constituent un risque non-négligeable dans les régions montagneuses, comme les Alpes et les Pyrénées. Historiquement, de grandes catastrophes se sont produites en France et en Italie, causant de nombreuses pertes humaines.
Les risques naturels en Europe, enfin, intègrent également les tempêtes hivernales et les vagues de chaleur – ces dernières étant de plus en plus fréquentes en raison du changement climatique. Leurs conséquences sont diverses : les vagues de chaleur peuvent entraîner des canicules mortelles, tandis que les tempêtes hivernales sont susceptibles de causer des perturbations majeures dans les secteurs des transports et de l’énergie.
L’Asie
Continent le plus vaste et le plus peuplé de la planète, l’Asie est exposée à une grande variété de risques naturels. Le plus important ? Celui des tremblements de terre. La région du Pacifique, en particulier, est en effet confronté à la proximité de la « ceinture de feu », où plusieurs plaques tectoniques convergent et peuvent provoquer des séismes dévastateurs. Des séismes qui peuvent – et ont déjà par le passé – entraîner de très importantes pertes humaines, et causent d’énormes dommages aux infrastructures, dans des pays souvent en voie de développement.
L’Asie est par ailleurs vulnérable aux tsunamis, déclenchés par des séismes sous-marins. C’est, par exemple, ce qui a entraîné la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima, au Japon.
Les inondations et les glissements de terrain sont aussi fréquents en Asie du Sud, particulièrement pendant la saison des moussons. Les pluies torrentielles constatées pendant ces périodes peuvent submerger des villes entières et nécessiter le déplacement des populations.
Enfin, l’Asie est confrontée aux typhons et aux cyclones, en particulier dans les régions côtières de l’Asie de l’Est et du Sud-Est. Là encore, les exemples historiques de ces tempêtes, qui peuvent causer des inondations massives, avec des vents destructeurs et des dégâts matériels considérables, ne manquent pas.
L’Amérique du Nord
Comme l’Asie, l’Amérique du Nord est confrontée à de multiples risques naturels. L’une des menaces les plus importantes ? Celle des ouragans, lesquels affectent principalement les régions côtières du golfe du Mexique et celles de la côte est des États-Unis. Ces événements climatiques majeurs sont caractérisés par des vents violents, des pluies torrentielles et des inondations. Au-delà des dégâts matériels massifs qu’ils provoquent, ils mettent en danger la vie des habitants.
De plus, l’Amérique du Nord est confrontée au risque de tremblement de terre. C’est par exemple le cas de la Californie, une région à haut risque sismique en raison de la faille de San Andreas. Avec cette dernière, c’est la vie de millions de personnes qui est menacée.
Citons, aussi, les incendies de forêt, de plus en plus fréquents dans l’ouest des États-Unis et au Canada, en raison de la sécheresse favorisée par le réchauffement climatique. Ces dernières années, ces incendies ont dévasté de vastes étendues de forêt, détruit des communautés entières, sans oublier un impact dévastateur sur la qualité de l’air.
Côté risque météorologique, certaines régions comme celles situées le long de grands fleuves comme le Mississipi peuvent être impactées par des pluies diluviennes. Les tempêtes hivernales, avec des chutes de neige abondantes et des températures glaciales, peuvent aussi paralyser des régions entières.
L’Amérique du Sud
En Amérique du Sud, les risques naturels sont variés. Il existe notamment des volcans actifs, comme le Cotopaxi en Équateur, qui constituent une menace constante pour les populations locales. Une éruption volcanique aurait des conséquences catastrophiques : les coulées de lave et les retombées de cendres provoqueraient en effet des bouleversements majeurs dans les communautés avoisinantes.
Pendant la saison des pluies, les inondations et les glissements de terrain peuvent être fréquents dans les régions montagneuses. Ces événements peuvent entraîner des glissements de terrain meurtriers.
Notons, par ailleurs, que la ceinture de feu du Pacifique traverse aussi l’Amérique du Sud. Elle peut donc être confrontée à des tremblements de terre et à des tsunamis.
Enfin, si les forêts tropicales d’Amazonie abritent une biodiversité exceptionnelle, elles sont de fait exposées aux incendies – et à la déforestation. Ces incendies de forêt peuvent avoir des répercussions mondiales, notamment en termes d’émissions de gaz à effet de serre.
L’Afrique
L’Afrique est confrontée à plusieurs risques naturels, mais le principal est bien la sécheresse. Les pénuries d’eau et la désertification affectent de nombreuses régions, notamment la corne de l’Afrique et le Sahel. Ces phénomènes peuvent entraîner la famine des populations et la dégradation des terres agricoles.
Si l’Afrique est confrontée aux sécheresse, elle n’est pas épargnée, paradoxalement, par les inondations, en particulier pendant la saison des pluies. Ces pluies torrentielles récurrentes peuvent en effet provoquer des inondations soudaines, qui vont submerger des zones habitées et causer des dégâts considérables.
Il existe, par ailleurs, des volcans actifs en Afrique, dans des pays comme le Congo et le Cameroun. Avec les conséquences que l’on imagine pour les populations locales.
L’Océanie
L’Océanie bénéficie d’une grande diversité géographique, avec des îles tropicales dans le Pacifique et de vastes déserts en Australie. Cette diversité se retrouve dans les risques naturels.
Ainsi, les cyclones tropicaux sont fréquents dans les îles du Pacifique. Ils peuvent provoquer des inondations et des dommages importants. Le changement climatique augmente la fréquence de ces phénomènes, en même temps qu’il favorise la montée du niveau de la mer, dangereuse pour les populations insulaires.
En Australie, les incendies de forêt constituent, par ailleurs, un risque majeur, en particulier pendant les périodes de sécheresse. Ils peuvent dévaster de vastes étendues de brousse et menacer des communautés entières – cela a été particulièrement le cas lors du bushfire de 2019-2020.
Enfin, les volcans actifs d’Océanie se trouvent en Nouvelle-Zélande, tandis que la Papouasie-Nouvelle-Guinée est sujette aux tremblements de terre et aux tsunamis.
L’Antarctique
Continent le plus isolé et le moins peuplé, l’Antarctique n’est pas exempt de risques naturels. Ainsi, le changement climatique entraîne une fonte des calottes glaciaires, pouvant provoquer une élévation du niveau de la mer à l’échelle mondiale.
La région est par ailleurs exposée à des conditions climatiques extrêmes, notamment des tempêtes violentes et des blizzards dangereux. Les équipes de recherche et les scientifiques travaillant en Antarctique doivent donc être préparés à affronter ces conditions plus que difficiles.