Une carte de sismicité graduée de 1 à 5
S’agissant du risque de tremblement de terre, la France (dont les territoires d’outre-mer) possède une carte de sismicité graduée de 1 à 5. Dans ce cadre, les zones classées en zone 1, qui présentent un risque de séisme très faible, ne font pas l’objet d’une recommandation ou d’une obligation parasismique, que ce soit pour les maisons ou les ERP. En zone 1, les seules constructions concernées sont les installations classées, comme celles de type SEVESO.
Cependant, pour les zones 2 (sismicité faible), les zones 3 (sismicité modérée), les zones 4 (sismicité moyenne) et les zones 5 (sismicité forte), il existe des règles de conception et construction. Celles-ci concernent tout nouveau bâtiment ou toute nouvelle habitation — concernant les maisons individuelles, elles sont toutefois assouplies.
Des normes à respecter
Pour les bâtiments en zone 2 à 5, il existe donc des normes à respecter par les constructeurs ; elles concernent à la fois le type de matériaux utilisés et les techniques mises en œuvre pour la réalisation du bâtiment. Et il n’est pas possible de s’en soustraire : elles font en effet l’objet d’un contrôle technique poussé, en deux temps : au cours de la construction d’une part, et à l’achèvement des travaux d’autre part.
Ainsi, le maître d’ouvrage reçoit en fin de travaux une attestation de respect des règles de constructions parasismiques. Il devra la remettre au propriétaire du bien.
La gestion du risque inondation
Le changement climatique a engendré une hausse du risque d’inondation dans de nombreux pays, dont la France, dans lesquels de nombreux dégâts pour les ouvrages ont pu être constatés. Il existe donc désormais un plan de prévention et de sauvegarde des populations et des biens, basé sur une alerte météorologique qui a gagné en précision depuis quelques années.
En zone inondable, la France a mis en place un document de référence, le PPRI (Plan de prévention du risque d’inondation). Celui-ci détermine les impératifs liés aux constructions, précise les contraintes auxquelles doit répondre une maison (en fonction de la hauteur et de la vitesse de l’eau) proche d’un cours d’eau, et impose des aménagements pour favoriser l’écoulement des eaux et l’assèchement du bâtiment.
En France, environ un quart des habitants résident dans une zone considérée comme inondable par la crue d’un cours d’eau (rivière, fleuve…). Ils vivent dans un peu plus d’une commune sur trois.
PPRI : ce qu’il doit contenir
Le PPRI a une valeur réglementaire : il n’est pas possible, pour une construction en zone inondable, de ne pas le respecter. Il définit principalement les matériaux qui doivent être employés pour les fondations, le vide sanitaire et le cloisonnement. L’objectif ? Garantir la bonne tenue de l’habitation contre la pression générée par l’eau et assurer un blocage contre les remontées capillaires, responsables d’une humidité qui finirait par abîmer grandement le logement !