La sensibilisation par l’éducation
La première étape de la prévention ? Informer le public – adultes comme enfants – sur les différents types de catastrophes et les risques associés. Les pouvoirs publics doivent ainsi mener des campagnes de sensibilisation abordant différents sujets, comme les mesures à prendre en cas de catastrophe. Elles peuvent être complétées par des communications spécifiques sur les réseaux sociaux, la création de brochures et de séances d’information.
Attention, pour être efficaces, ces supports doivent être localisés. Ils doivent ainsi présenter des risques liés au territoire sur lequel ils vont être diffusés.
La préparation aux événements majeurs
La préparation – des individus et des communautés – est capitale pour aider les populations à faire face aux catastrophes. Cela impose de préparer des plans d’urgence (concernant à la fois les domiciles des particuliers et les infrastructures critiques, comme les écoles ou les hôpitaux), d’identifier des zones de refuge et de rassembler des fournitures essentielles (la nourriture, l’eau, les médicaments les plus courants…).
Faire connaître les systèmes de surveillance
Pour prévenir les risques liés aux catastrophes naturelles, le public doit être informé des systèmes de surveillance et d’alerte en vigueur sur le territoire concerné, pensés pour avertir le public des menaces imminentes. Et ce, que ces dernières soient météorologiques, sismiques ou industrielles. Les collectivités territoriales doivent ainsi communiquer sur ces dispositifs, au premier rang desquels FR-Alert.
L’entretien de la mémoire des catastrophes
Pour sensibiliser le public sur les catastrophes naturelles possibles, rien n’est plus efficace que d’évoquer… celles qui ont réellement eu lieu sur le territoire. Pour cela, il existe différents dispositifs pour entretien la mémoire de ces événements :
– Des expositions, à des dates anniversaire ;
– Des panneaux à différents endroits des villes ;
– Des marqueurs de crue…
Selon une étude réalisée par le ministère du Développement durable, 80 % des personnes qui vivent à moins de 20 km d’une centrale nucléaire ont conscience du risque. 60 % le jugent « important ».
La préparation psychologique
Enfin, la préparation psychologique du public aux catastrophes naturelles est souvent négligée par les pouvoirs publics. Or, ces événements peuvent provoquer du stress et de l’anxiété en amont, et un état post-traumatique après la catastrophe. Il est donc essentiel de mettre en place des plans de soutien psychologique, afin d’aider les victimes à faire face aux conséquences émotionnelles des catastrophes.