Inondations : comment réduire sa vulnérabilité ?

Vivre avec le risque, notamment d’inondation, c’est prendre toutes les mesures qui pourraient s’imposer pour réduire sa vulnérabilité. L’objectif ? Préserver des vies humaines, ainsi que les biens et les activités. Mais comment faire ? Est-il possible de se faire aider, tant techniquement que financièrement ? Faisons le point.

Au sommaire

Vulnérabilité : qu’est-ce que c’est ?

La vulnérabilité, c’est le niveau de conséquence prévisible d’un phénomène naturel (inondation par exemple) ou d’un incident technologique sur différents enjeux : les vies humaines, les infrastructures, la nature, les équipements… En d’autres termes, plus un bien est vulnérable, plus les dommages, en cas d’événement, seraient importants.
Concernant l’inondation, le risque est réel pour de nombreuses zones en France. Et pour cause : les différentes crues des dernières années, liées notamment au changement climatique, ont fait la démonstration de l’importance des dommages aux entreprises et aux particuliers, en termes financiers par exemple. Ce qui n’est pas un hasard, puisque de nombreuses zones urbanisées, des quartiers récents aux centres urbains anciens, et d’activités économiques, se trouvent en zones inondables… tout en n’ayant pas été conçues pour résister aux inondations.


En France, selon les données gouvernementales, 11 % de la population, vivant dans une commune sur deux, est exposé au risque d’inondation par cours d’eau. Dans le détail, en métropole, 12 départements présentent 20% ou plus de leur population dans des zones où le risque d’inondation existe, comme le Var (83), les Alpes-de-Haute-Provence (4) ou les Alpes-Maritimes (6).

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La réduction de la vulnérabilité

Réduire sa vulnérabilité au risque d’inondation, c’est tout simplement prendre des mesures de production, pour éviter que l’eau ne rentre dans les bâtiments. Pour cela, il existe plusieurs solutions :
– Sensibiliser les populations, pour éviter les pratiques à risques ou susceptibles d’augmenter la vulnérabilité ;
– Repenser les espaces urbains, en améliorant la perméabilité des sols, car c’est lorsqu’ils sont trop secs que les inondations se produisent ;
– Favoriser les zones humides, comme les marais, les tourbières ou les plans d’eau, qui fonctionneront comme des éponges en cas d’inondation ;
– Créer des bassins de rétention, en amont des grands centres urbains, pour limiter l’exposition de ces derniers aux crues des cours d’eau qui les traversent ;
– Revoir les pratiques agricoles, la surexploitation des sols rendant ces derniers aussi durs (et donc imperméables) que le béton ;
– Accompagner les particuliers qui souhaitent se lancer dans des travaux de protection de leur habitat (pose de batardeaux par exemple)…

Un accompagnement et des aides possibles

Les travaux de réduction de la vulnérabilité peuvent faire l’objet d’un subventionnement par l’État, s’ils sont prescrits par un Plan de Prévention des Risques ou inscrits dans un Plan d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI) labellisé. Ainsi, si vous êtes un particulier ou une entreprise de moins de 20 salariés, vous pouvez bénéficier d’un accompagnement technique et financier – dans le cadre d’une aide couverte par le fonds de prévention des risques naturels majeurs (FPRNM). Notez, par ailleurs, que certaines collectivités (régions, départements, syndicats, communes…) peuvent vous proposer une aide financière.

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